DECLARATION
des anciens exilés politiques et des militants marocains à l’étranger
des anciens exilés politiques et des militants marocains à l’étranger
Nous, les anciens exilés politiques et les militants marocains résidant à l’étranger, qui avons lutté durant les années de plomb et continué la lutte pour la démocratie et un Etat de droit au Maroc, nous déclarons ce qui suit :
Nous apportons notre soutien le plus total à l’ensemble des mouvements de la jeunesse dans les pays arabes qui ont conduit la Tunisie à se libérer du régime répressif de Zine el-Abidine Ben Ali et l’Egypte de l’autocratique Hosni Moubarak. Nous sommes avec ceux qui veulent instaurer la démocratie dans ces deux pays frères.
Nous apportons notre soutien aux manifestations pacifiques de la jeunesse et des populations en Algérie, au Bahreïn, au Yémen, en Jordanie, en Libye et en Iran… Nous condamnons avec force le recours des autorités de ces pays à la violence contre ces manifestations.
Au Maroc, nous apportons notre soutien aux manifestations pacifiques du 20 février 2011 et nous appelons les autorités marocaines à respecter les aspirations de la jeunesse marocaine pour un Maroc respectueux des droits de l’Homme et de la démocratie.
Nous apportons notre soutien le plus total à l’ensemble des mouvements de la jeunesse dans les pays arabes qui ont conduit la Tunisie à se libérer du régime répressif de Zine el-Abidine Ben Ali et l’Egypte de l’autocratique Hosni Moubarak. Nous sommes avec ceux qui veulent instaurer la démocratie dans ces deux pays frères.
Nous apportons notre soutien aux manifestations pacifiques de la jeunesse et des populations en Algérie, au Bahreïn, au Yémen, en Jordanie, en Libye et en Iran… Nous condamnons avec force le recours des autorités de ces pays à la violence contre ces manifestations.
Au Maroc, nous apportons notre soutien aux manifestations pacifiques du 20 février 2011 et nous appelons les autorités marocaines à respecter les aspirations de la jeunesse marocaine pour un Maroc respectueux des droits de l’Homme et de la démocratie.
Oui
le Maroc peut réaliser une avancée très rapide vers l’Etat de droit sans verser aucune goutte de sang.
Oui
le Maroc doit se doter d’une constitution démocratique en phase avec les textes internationaux relatifs aux droits humains, avec des institutions réellement démocratiques garantissant une séparation des pouvoirs et une indépendance de la justice.
Oui
le Maroc a tous les atouts pour réussir et réaliser, sans violence, une réelle transition pacifique et accélérée vers un réel Etat de droit.
le Maroc peut réaliser une avancée très rapide vers l’Etat de droit sans verser aucune goutte de sang.
Oui
le Maroc doit se doter d’une constitution démocratique en phase avec les textes internationaux relatifs aux droits humains, avec des institutions réellement démocratiques garantissant une séparation des pouvoirs et une indépendance de la justice.
Oui
le Maroc a tous les atouts pour réussir et réaliser, sans violence, une réelle transition pacifique et accélérée vers un réel Etat de droit.
Ainsi, les aspirations de la jeunesse, du peuple marocain et de ses forces démocratiques peuvent être exaucées si les autorités marocaines se débarrassent du réflexe sécuritaire et des méthodes makhzéniennes archaïques.
Les autorités marocaines doivent prendre des mesures urgentes pour :
· Faire respecter la liberté d’expression et d’association. Ainsi toutes les manifestations pacifiques ne doivent absolument pas être réprimées ni entravées.
· Faire respecter les droits de l’homme dans leurs dimensions universelles en ratifiant et en signant toutes les conventions internationales des droits de l’Homme. Lever toutes les réserves mises sur celles déjà signées et en particulier les réserves apportées sur la convention des droits de la femme lors de sa signature, afin d’assurer une égalité des droits entre les hommes et les femmes.
· Réaliser les aspirations de la jeunesse et du peuple marocain au niveau des droits économiques sociaux et culturels
· Prendre des dispositions radicales contre la corruption.
· Abolir la torture, dissoudre les services parallèles et démettre de leurs fonctions tous les responsables des abus de pouvoir.
· Faire connaitre la vérité sur les abus des droits de l’homme, et sur la pratique de la disparition forcée au Maroc afin de les abolir à jamais.
· Mettre un terme à l’impunité.
· Entamer une réforme globale du système judicaire garantissant l’indépendance totale de la justice marocaine.
Paris, 18 février 2011
Les autorités marocaines doivent prendre des mesures urgentes pour :
· Faire respecter la liberté d’expression et d’association. Ainsi toutes les manifestations pacifiques ne doivent absolument pas être réprimées ni entravées.
· Faire respecter les droits de l’homme dans leurs dimensions universelles en ratifiant et en signant toutes les conventions internationales des droits de l’Homme. Lever toutes les réserves mises sur celles déjà signées et en particulier les réserves apportées sur la convention des droits de la femme lors de sa signature, afin d’assurer une égalité des droits entre les hommes et les femmes.
· Réaliser les aspirations de la jeunesse et du peuple marocain au niveau des droits économiques sociaux et culturels
· Prendre des dispositions radicales contre la corruption.
· Abolir la torture, dissoudre les services parallèles et démettre de leurs fonctions tous les responsables des abus de pouvoir.
· Faire connaitre la vérité sur les abus des droits de l’homme, et sur la pratique de la disparition forcée au Maroc afin de les abolir à jamais.
· Mettre un terme à l’impunité.
· Entamer une réforme globale du système judicaire garantissant l’indépendance totale de la justice marocaine.
Paris, 18 février 2011
Les premières signatures :
FAWZI Said : Ancien exilé politique, Militant des Droits de l’Homme, Ingénieur
MAANINOU Larbi : Ancien exilé politique, Militant des Droits Humains, Enseignant
El ALAOUI Driss: Enseignant à l’Université
ZOUITEN Saâd : Militant marocain des Droits Humains
HADJ NASSAR Hassan : Ancien exilé politique, Militant des Droits Humains
BELHACHMI Zakaria : Professeur Université de Haute Alsace Mulhouse
HAMDIS Amina : Militante des Droits Humains, Professeur
El MOUBARAKI Mohamed : Ancien exilé politique, membre du CN du PSU
ELHAMDANI Mustapha : Elu conseillé municipal
SOUGTY Said : Fonctionnaire
MESSAOUDI Karim : ancien président de l'AMF et ancien exilé
BOUDRAA Mustapha : Paris, Ingénieur, Militant Associatif
BENMOUMEN Younes
LAOUISSI Farida: Professeur de Lettres
TAHANI Taoufiq: Enseignant des Mathématiques à l’Université de Lille
HMOUDANE Aziz: Ancien exilé politique, Militant Syndical & des DH
Ayad AHRAM : Secrétaire Général de l’ASDHOM, Enseignant
ZNIBER Abdallah : Ancien exilé politique, Militant associatif
AMAJOUD Ali, Paris
GHALFI Abdel Ghani Ancien responsable AMF et Secrétaire Général CFDT Taxis Parisiens
Ali BENNANI –Ingénieur
BOUALLOU Chakib, Enseignant-Chercheur, Paris
AMRAOUI Hicham, Journaliste, Madrid Espagne
KASS Abdelhaq : Ancien exilé politique, Président du FVJ France
EL KHATTABI Abid : Paris, Militant des Droits de l’Homme
GHAITI Bahia : Paris, Militante associative, Ingénieur
CHAHID Mhamed : Paris, Ancien exilé politique, Militant des Droits Humains, Enseignant
ELBAYED Karim : Docteur, Chercheur à Institut de Chimie Université de Strasbourg
BEN BARKA Bachir : Universitaire à Belfort
CHIHABI Abderrahman : militant associatif et syndical, ouvrier
LATIF Mortajine : Professeur Universitaire, UHP-Nancy France
ABDENNASSER EL Gourari : Agent administratif à la Ville de Paris
BOUSTA Hayat : ex-exilée politique marocaine
BENADDI Fadi : Bruxelles
RABIA Mounir : Paris Militant des Droits Humains
OUCHELH Brahim : Ancien exilé politique marocain en France
EL MANOUZI RACHID Ancien exilé politique marocain en France
Pour signer cette déclaration: Signer
Ou aller au site : http://www.petitions24.net/declaration-maroc20fevrier2011